Atelier d’écriture – 2020

2020, atelier d’écriture des élèves de Saint-Thomas-de-Villeneuve

C’est en Avril 2020, durant le premier confinement, qu’Elodie Pinel, professeure de Français au lycée eut l’idée de créer un atelier d’écriture ouvert aux élèves volontaires. Le but est simple : écrire un récit d’une journée confiné, et rassembler les écrits pour en faire un livre. Ainsi, cinq élèves répondirent à l’appel et Anaïs Antona, Adèle Blanc, Yuna De Ridder, Eva Jurkew et Isaline Perrot rédigèrent les premiers textes de ce qui allait devenir 2020. Chaque semaine, une nouvelle thématique liée au confinement était sujet de rédaction, tel que la redécouverte de la nature, le changement du rapport aux autres,etc. Six auteurs de renom, Nicolas Carreau, Eleonore Pourriat, Clélia Renucci, Hemley Boum, Catherine Missonnier et Maire-Pierre Tachet acceptèrent de livrer leurs plumes au groupe en fournissant des récits et des illustrations vinrent rapidement orner les thématiques. Ensuite, l’équipe commença à travailler sur l’édition de l’ouvrage, qui, en Janvier 2021 était prêt à l’impression. 

Une première commande réservée aux élèves du lycée inaugura le tirage des 120 premiers exemplaires du livre. Ainsi, c’est en Mars 2021, près d’un an après l’écriture des premiers textes que les élèves et leur professeure ont pu procéder à la remise des livres ainsi qu’à leur dédicace au CDI du lycée, un moment émouvant et libérateur : le projet était enfin réalisé.  Par la suite, le petit groupe procéda au démarchage des libraires aux alentours afin de pouvoir mettre en vente leur œuvre. Un retour est attendu de la Fnac pour que le livre soit mis en vente à l’échelle nationale. 2020 est un recueil de court textes illustrés disponible aux éditions Calamagui.

Rédaction : Eva Jurkew

HdA 1res – Cours du 4 juin : Interview d’une restauratrice d’art, Julie Chanut

Pour préparer cette interview, nous avons regardé le documentaire d’Arte sur la restauration de la Sainte Anne de Léonard de Vinci.

  • Quel matériel utilisez-vous ? Quel matériel pourriez-vous abandonner ? Quel matériel ne pourriez-vous pas abandonner ?

J’utilise le scalpel, la loupe, le microscope, des instruments de mesure, les lunettes loupe, une lampe pour reproduire la lumière du jour, la spatule collante, les bâtonnets de coton. Il y a peu de fournisseurs spécifiques pour la restauration d’art, on utilise donc des outils cosmétiques, des outils de dentiste, de vétérinaire… On a aussi beaucoup recours au système D. Une table aspirante, par exemple, coûte dans les 10 000 € mais on peut en bricoler une soi-même.

  • Est-ce que vous devez garder le silence sur certaines œuvres que vous restaurer ?

Oui, assez souvent quand on travaille pour des particuliers (ex : pour un musée qui n’avait pas encore ouvert en Grèce, la fondation Goulandris à Athènes, à cause de l’assurance, pour des Monet, Van Gogh, Picasso). Mais le prix payé à la restauration ne change pas en fonction de l’artiste : le taux horaire reste le même.

  • Vous est-il déjà arrivé de faire tomber une œuvre par terre ?

Non mais c’’est arrivé à une collègue. Cela créé une déchirure mais cela se remet très bien en place dans le moment. Mais cela peut être pris en charge par l’assurance.

  • Combien gagnez-vous ?

Pas des masses ! Cela dépend beaucoup d’une personne à l’autre ; l’an dernier, pendant le confinement, à peine un Smic ; habituellement, aux alentours de 4000 € par mois.

  • Quelle œuvre la plus détériorée que vous avez eu à restaurer ?

Celle du musée de Montargis suite à une crue en 2017 car les réserves étaient dans des coffres inondés. Pendant 3 jours, les œuvres étaient dans l’eau (sculptures, peintures). Des pastels de Degas ont été perdus ; des œuvres avaient des phénomènes de blanchiment. Des peintures du XVIIe peinte sur une base d’argile, au contact de l’eau, ont la particularité que la peinture se détache de la base, ce qui rend la restauration difficile.    

  • Quelle a été la restauration la plus courte ?

Il y a des restaurations très courtes, quand il n’y a rien à faire sauf à nettoyer au pinceau souple : cela prend 30 minutes.

  • Avez-vous déjà raté une restauration ?

Non car il n’y a pas de surprise. Si on rencontre des éléments inattendus, on en discute au fur et à mesure. Mais on ne fait pas toujours au mieux pour l’œuvre : il faut rentrer dans un budget prévu, et parfois on demander juste de cacher la misère, de cacher une restauration précédente qui a mal vieilli. 

  • Avez-vous une anecdote sur votre métier ?

J’ai une anecdote sur les gens qui comprennent pas ce métier, car on est plus comme des archéologues que comme des artistes. Une fois, quelqu’un m’a demandé si je peignais sur des assiettes parce que cette personne ne comprenais pas ce que je faisais comme métier !

Une autre anecdote : j’ai travaillé sur un tableau qui appartenait à un personnage historique lugubre et c’était impressionnant car cela faisait froid dans le dos.

Une dernière anecdote : lors de ma 2e restauration, j’étais censée enlever sur une peinture du XIXe de Vénus et Cupidon les vernis et les repeints de différentes catégories (NB : il existe des repeints de réparation et d’autres de pudeur, à savoir quand on rajoute des vêtements sur les sexes apparents, par exemple dans le Jugement dernier de Michel Ange, ou encore des repeints pour remettre au goût du jour). Quand j’en suis arrivée aux nuages, j’ai dégagé quelque chose qui ressemblait à un oiseau mais qui était une main originale qui surgissait du bas du tableau… La toile était en fait un jugement de Pâris et on n’avait qu’un tiers du tableau original ! On a lancé des recherches pour voir si dans les salons des années 1810 il y avait une trace de ce tableau ; la signature avait été changée et c’est grâce à la matière de l’œuvre qu’on a retrouvé les fournisseurs de toile, le format de toile etc. Le peintre s’appelle Berthon et on avait essayé de le faire passer pour Prudhon. On a retrouvé la trace de ce tableau et est actuellement en possession d’un particulier. Il y aura bientôt une publication à ce sujet.

  • Est-ce que vos parents sont dans le milieu ?

Non, ils sont dans la musique ; ils sont dans l’art quand même mais pas dans les beaux-arts.

  • Travaillez-vous en collaboration ou seule ?

Cela dépend des tableaux et des besoins, du temps imparti… Les musées demandent à ce qu’on travaille sur un lot (ex : 10 œuvres). Il y a des concurrences entre les ateliers sur certains marchés ; mais on travaille à deux assez souvent.

  • Êtes-vous attachée à une œuvre que vous avez restaurée ?

Un peu à toutes car j’ai tendance à les personnifier. Le but est de transmettre aux générations futures, ce qui créé un lien particulier avec chaque oeuvre.

  • Êtes-vous tombée par hasard sur une des œuvres que vous avez restaurée ?

Non car je sais où elles sont conservées ou exposées ! Au Petit Palais il y aura bientôt une toile de Boldini que j’ai restauré ; c’est un portrait de femme.

  • Êtes-vous nombreux à faire ce métier ?

Non, on doit être 1200 en France toutes disciplines confondues (peinture, sculpture, archéo, photo, objets d’arts, textiles, cuivre, vitrail…) dont 400 restaurateurs de peinture. Avant, on pouvait apprendre sur le tas mais maintenant il y a des formations avec entrée sur concours ou dossier et il y a très peu de lauréats (3-4 par école par an, et il y a 3 écoles).  

  • Comment avez-vous entendu parler de votre métier ?

Je ne sais plus trop : j’ai fait histoire des arts au lycée et à la fac mais je ne me suis pas trop posé la question du métier que j’allais exercer, je travaillais à côté pour payer mon appartement. Mais je savais que je n’étais pas versée dans l’enseignement. Avec ce métier de restauratrice d’art, j’apprécie de pouvoir allier une connaissance pratique et une théorie de l’art. Le cours de Physique appliqué à l’histoire de l’art m’avait passionnée et a sans doute créé un déclic. 

  • Est-ce qu’il y a quelqu’un de connu dans le game de la restauration ?

Il n’y a pas de star de la restauration car c’est un métier de l’ombre ! La personne qui a restauré la Sainte Anne le Léonard de Vinci est une des plus connues. Mais nous, nous avons des collègues que l’on reconnaît. Les stars pour le grand public, sont celles qui ratent (cf les restaurations ratées en Espagne récemment…) !

  • Est-ce un métier de passion ? Avez-vous eu le coup de foudre pour ce métier ?

Oui, je n’ai eu que de belles révélations successives et j’ai beaucoup aimé mes études comme j’aime mon métier, malgré les difficultés pratiques. C’est un métier de passion qui comporte une belle mission, celle de transmettre.

  • Aimez-vous dessiner par ailleurs ?

Pas spécialement ; on nous demande de savoir dessiner et peindre à l’école, mais c’est pour savoir comment reconnaître un glacis par exemple ; je n’aime pas dessiner plus que cela.

  • Avez-vous déjà fréquenté des faussaires ?

Non mais j’ai déjà restauré des faux, souvent des Picasso. La différence entre un faux et une copie, c’est qu’il y a une intention de tromper. En tant que restaurateur, on peut dire que ce n’est pas un Picasso à plusieurs indices car ce n’est pas toujours une question de datation. Il peut parfois il y a avoir des supposés faux qui s’avèrent vrais : ils sont bien conservés, bien restaurés. La réponse est dans la matière (réseau de craquelure, utilisation du glacis…).

  • Quel est votre peintre préféré ?

Van Gogh ; en restaurant certaines de ses toiles, j’ai vu que c’était très bien peint. Il y a un vrai savoir-faire dans la mise en garde de la peinture ; et j’ai même retrouvé une empreinte digitale du peintre dans une partie cachée. Certains pigments qu’il utilise ne tiennent pas bien le temps : en le décadrant on retrouve les couleurs originelles, en l’occurrence un rouge coquelicot très vif. Ce que j’aime dans la peinture, c’est la couleur.

HLP 1res – Cours du 26 mars : Exposé sur la science-fiction

Prises de notes de Doriann Machado :

Le terme de science-fiction : inventé pour désigner la littérature de l’étrange qui se base sur les progrès scientifiques. La science-fiction est un genre narratif qui est utilisé pour le cinéma ou encore la littérature. Elle met souvent en œuvre des mondes inventer et donc parcourir et accroitre l’imagination de l’humains avec des créations et idées sans fin. Selon différente personne la fiction peut être : n’est pas une question de degré mais de genre, qu’il n’y a pas de frontière nette entre la fiction et la non-fiction, est une compétence psychologique que le petit enfant apprend dès ses premières années, on peut jouer sans s’y abimer, entre dans la construction du savoir sous la forme d’une hypothèse par des sources. La science-fiction peut également être sources d’inspirations pour des objets pour l’homme dans le futur. Cela nous montre comme par exemple que la science-fiction est source d’inspiration voir des prédictions comme par exemple jules verne qui avait déjà de grande idée d’objet volants qui par le futur a la Nasa vont s’inspirer les ingénieur, il va également inventer en imaginant les sou marins avec le Nautilus. Mais prenons également l’exemple de Star Wars qui peuvent faire peur parfois et peut être que des technologies de cette univers pourrais voir le jour dans notre monde car des ingénieurs ce seront inspirer des films de LUKAS FILM. Mais à noter également que parfois à travers la science-fiction cette dernière va essayer de nous mettre en garde que la science-fiction ne doit pas devenir dangereux pour notre influence et nos choix personnelles sur la vie. Et à noter que parfois il faut savoir faire la différence entre réel et irréel et donc empêcher l’homme de commettre des erreurs

Fr 1res – Cours du 29 avril : Explication linéaire de Baudelaire, “Une charogne”

Soutine, Carcasse de boeuf, 1925

Problématique : Quels sont les enjeux de la description de la charogne ?

Conseils pour élaborer une problématique : quels sont les enjeux/ en quoi ce texte est + terme technique littéraire : forme de texte, registre… + thème du texte

Plan possible :

  1. Invitation au souvenir du regard (4 premières strophes)

Comparaisons : comme une femme lubrique ; comme afin de la cuire à point ; comme une fleur s’épanouir

Antithèse : beau matin d’été si doux / charogne infâme

NB : Antiphrase : dire le contraire de ce qu’on pense ; périphrase : dire avec une formule ce qui peut être dit avec un mot

Rimes antisémantiques : mon âme / infâme

Oxymore : carcasse superbe ; d’où effet ironique

Hyperbole : la puanteur était si forte

2. Dégoût suscité par une description détaillée (strophe 5 et 6)

Comparaison : comme une vague, comme un épais liquide

Champ lexical de la putréfaction : putride, mouches, larves

Antithèse : vivants à propos d’un cadavre, vivai

3. Transformation l’objet repoussant en sujet noble (strophe 7 et 8)

Comparaison : comme l’eau courante

Antithèse : oubliée / souvenir

Incohérence : l’artiste achève une toile oubliée

4. Retour à la réalité et avertissement à l’égard de la femme (strophe 9 à la fin)

Allégorie de la femme ? : chienne inquiète

Comparaison : semblable à cette ordure

Antithèse : horrible infection / mon ange et ma passion

NB Synesthésie : odorat => puanteur ; ouïe => bourdonnaient ; vue =>  vîmes, regarder, noirs, yeux, œil, formes s’effaçaient ; toucher => soleil ; goût => reprendre le morceau  

Pour écouter l’explication linéaire en entier : Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal – Explication de texte : Une charogne by Passe ton bac de français d’abord ! • A podcast on Anchor

Fr 1res – Cours du 5 novembre : Commentaire composé du 2e texte de Montaigne, “Des Coches”

3. Deuxième étude de texte : Montaigne, « Des coches », Dialogue entre l’Espagnol et l’Indien

Pour commencer : faire le point sur les procédés littéraires que vous connaissez

Par exemple : Oxymore, métaphore, hyperbole, description (par opposition au récit, ou au discours), anaphore, champs lexicaux, connotations (positive, négative, péjorative, méliorative), discours direct/indirect…

Ensuite : dresser un tableau pour analyser le texte

CitationProcédé littéraireSens
1« Le plus grand prince » (l. 4) « toutes les Indes » (l. 6)Hyperbole avec le superlatif absolu (le plus) et le déterminant de totalité (toutes)But de l’Espagnol : impressionner l’Indien à travers l’insistance sur les titres qui font autorité chez lui
2« leurs déclarations habituelles » (l.3)« Habituel » prend un sens nouveau quand on relit le texte : c’est un métadiscoursCela suppose que ce n’est pas la première fois qu’ils se parlent
3« contrée fertile et agréable » (l. 2)Topos (cliché, lieu commun) du paradis terrestreLes Espagnols ont une vision de l’Amérique du Sud comme un endroit intéressant, où s’établir et merveilleux
4« ils leur demandaient des vivres (…) et de l’or » (l. 6-7)Topos de l’EldoradoLes Espagnols viennent pour conquérir les terres des Indiens et s’enrichir

Enfin : Elaborer le plan détaillé du commentaire composé

Introduction (rappel de la problématique et annonce du plan)

Choix de problématique : De quelle manière Montaigne représente-t-il les Espagnols dans ce texte ?

  1. Les procédés utilisés par les Espagnols pour convaincre et persuader les Indiens
  2. Pour convaincre (1 à 2 procédés littéraires) => ligne 2 du tableau
  3. Pour persuader (1 à 2 procédés littéraires) => ligne 1 du tableau
  1. La vision que les Espagnols ont des Indiens
  2. Positive (1 à 2 procédés littéraires) => ligne 3 du tableau
  3. Négative (1 à 2 procédés littéraires) => ligne 4 du tableau

Conclusion : Rappel de la problématique, du plan et ouverture sur une autre oeuvre, une autre question…

Par ailleurs, voici enfin un exemple d’explication linéaire de ce même texte :

C’est la rentrée !!!

En cette rentrée 2020, une petite page de pub pour vous conseiller mes publications pour réviser et progresser !

En français, en 2nde et en 1re :

Le Cahier de français vous permet de réviser la grammaire et de préparer le bac : vous y trouverez des entraînements au bac, oral et écrit, et même un escape game !!

Pour les élèves de Terminales : un guide de préparation au Grand Oral ! Plein de conseils sur la performance orale dispensés par Stéphane de Freitas, le créateur du concours Eloquentia auquel est consacré le film documentaire A voix haute (lien VOD donné avec le livre!) :

Enfin, pour les HLP Terminales :

Un ouvrage de révision où vous lirez des cours de philo et de français sur les points au programme et plein de textes pour trouver vos exemples d’essai et de questions d’interprétation et de réflexion !!

Hum 1res – Cours du 5 juin : Merci pour cette année !

Chers élèves,

C’est notre dernière séance de l’année et elle se fait à distance… Nous qui avions à traiter des dystopies cette année, nous avons été servis !

Merci, tout d’abord, pour vos derniers travaux, qui sont tous excellents (mention spéciale à la mise en page de Mle Bouillie) ! Je les mets en ligne pour que vous puissiez tous en profiter. Je ne peux pas les noter car les notes sont interdites pendant les cours à distance mais j’en tiens compte dans vos appréciations de 3e trimestre.

Je tiens à vous remercier de cette année durant laquelle nous avons rejoué le discours à l’ONU de Dominique de Villepin, exploré la rhétorique antique, essayé (en vain!) d’aller assister à un concours d’éloquence à la Conférence des Avocats du Barreau de Paris, vu Quai d’Orsay de Tavernier et lu des extraits du Consentement de Vanessa Springora… Et vous nous avez préparé de très bon exposés !

J’aurais aimé mener avec vous l’atelier de philo sur l’homme et l’animal auprès des primaires de Saint Thomas, vous faire faire davantage de débats et de discours et vous amener à davantage de conférences…

Ce n’est que partie remise ! L’an prochain, nous nous retrouvons (pour beaucoup d’entre vous) pour 3 heures par semaine (et 3 heures avec la prof de philo) pour parler du Moi, de la sensibilité, de l’éducation, du transhumanisme, de la violence de l’Histoire et de la création artistique… Une année riche en perspective !

Je vous donnerai dans les prochaines semaines une liste d’ouvrage à lire pendant les vacances pour préparer votre année. L’ouvrage sur ce programme que j’ai co-rédigé chez Ellipses sort cet été : je m’appuierai dessus l’an prochain, n’hésitez pas à vous le procurer !

Merci à tous pour votre sérieux, votre concentration, votre perspicacité, votre motivation et votre courage (parce que le vendredi après-midi dans une salle qui résonne, hein… ce n’était pas gagné !!!) ! Et à très bientôt !!

Fr 2nde – Cours du 4 juin : Merci pour cette année !

Chers élèves,

Ceci est notre dernière séance à distance… et notre dernière séance tout court !

J’aurais souhaité avoir le temps de vous amener voir Alien de Ridley Scott au cinéma ; et j’aurais aimé vous amener à la base de loisirs de Cergy pour un pique-nique de fin d’année en guise d’hommage au film L’île au trésor

Un réconfort tout de même : pour certains d’entre nous, nous nous retrouverons l’an prochain en classe de français de 1re générale ou/et en spécialités Humanités !!

Merci à tous pour cette riche année où nous avons : fait du théâtre et une séance d’improvisation mémorable (!!), rédigé des articles pour le faux journal du lycée, écrit un sketch de stand-up en quelques minutes, participé à un concours de lecture à voix haute, visité un théâtre, vu trois films en salle de cinéma… Dont le seul film qui parlait du Coronavirus avant la pandémie, Les combattants! Et moi qui vous disait que ce genre d’événement mondial difficile pouvait survenir à tout moment… Quelle année !

Profitez de votre été pour lire !! Au programme dans ma classe l’an prochain : Montaigne, “Des cannibales” et “Des Coches” ; La Fayette, La Princesse de Clèves ; Baudelaire, Les Fleurs du Mal ; Lagarce, Juste la fin du monde.

Merci enfin pour vos derniers travaux ! Je ne peux pas les noter puisque nous n’avons pas le droit de mettre de notes sur vos bulletins mais j’en ai pris compte pour vos appréciations…

Belles vacances à vous !