Quel est le rapport entre Peter Parker (Spiderman) et Rita Skeeter (Harry Potter) et Tintin ? Ils sont tous journalistes !
Dans la fiction, beaucoup de journalistes comme Rita Skeeters dans Harry Potter ou encore Tintin dans Tintin sont libres de leurs actes et de leurs paroles. Ils font preuve de beaucoup de curiosité, parfois même trop et sont toujours au bon endroit au bon moment. Très assidus dans leurs recherches, ils font beaucoup de découvertes et trouvent toujours des sujets nouveaux. Souvent représentés comme faisant toujours des découvertes, les personnages de journaliste favorisent l’identification du lecteur et son adhésion à l’histoire. Enfin, le métier de journaliste est souvent un moyen pour les superhéros d’avoir une couverture pour leur deuxième identité (Clark Kent, Peter Parker).
Dans la réalité, des journalistes comme Eva Roque et Simon Bentolila, qui travaillent à la télé, à la radio ou pour la presse littéraire, dépendent d’un rédacteur en chef.
Eva Roque nous a appris qu’elle est libre de choisir son sujet à la radio et qu’elle se documente sur le sujet par elle-même (elle n’a pas d’assistant). La ligne éditoriale de son émission est ouverte. Pendant l’enregistrement de l’émission de radio, le réalisateur parle dans l’oreillette et indique s’il faut accélérer ou couper des passages. Elle nous a appris également qu’en tant que femme, les débuts n’avaient pas forcément été faciles : il faut conquérir sa crédibilité. Et sinon elle va bien.
Simon Bentolila nous a précisé qu’il aimait bien faire découvrir de nouveaux auteurs, surtout des premiers romans selon la catégorie existant dans la presse littéraire. Il lit de 2 à 6 heures par jour et écrit un article tous les jours ou tous les deux jours.
Ces deux journalistes interrogés ont un parcours atypique et sont passionnés par leur métier.
Nous avons écouté avec intérêt et curiosité les réponses de Simon Bentolila à nos questions. Simon Bentolila est journaliste, spécialisé en littérature, pour Lire/Le magazine littéraire et pour Quinzaine(s) littéraire(s).
Différents formats d’exploration du monde ont été adoptés à travers les âges. Dès le XVIe siècle, des explorateurs du Nouveau Monde racontent leurs découvertes et leur vie parmi les populations autochtones, comme Jean de Léry au Brésil avec Histoire d’un voyage. Il en va de même pour Bougainville quand il découvre Tahiti au XVIIIe siècle ; le récit de voyages extraordinaires se fait ensuite de manière fictive, avec Robinson Crusoë de Daniel Defoë au XVIIIe siècle ou Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne au XIXe siècle. De tels récits de voyages perdurent au XXe siècle avec Jack Kerouac (Sur la route) et Nicolas Bouvier (L’Usage du monde). Ces types de récits se retrouvent dans des émissions de télévision au XXe et au XXIe siècle : Nus et culottés rappelle L’usage du monde, Pekin Express et J’irai dormir chez vous reprend le principe de Sur la route,Man vs Wild ou Koh Lanta mettent en scène la question de la survie comme Robinson Crusoë ; on retrouve aussi cet élément dans Rendez-vous en terre inconnue.
Prise de notes sur l’histoire du Nouveau Monde à partir du podcast de l’interview de François Reynaert à propos de La Grande histoire des nouveaux mondes (Fayard, 2020) :
Ce tableau de Hans Holbein le jeune représente deux notables. La position de leur corps et leur regard expriment l’aisance et la sérénité. Ce tableau montre un monde raffiné et ouvert à la culture. Un objet placé au centre du tableau attire notre regard : il s’agit d’un disque plat et réfléchissant. Il s’agit d’une anamorphose puisque c’est un crâne humain qui est ainsi montré, pour faire réfléchir à la vanité humaine par allégorie. Cet objet rompt l’organisation du tableau par son aspect, sa taille et sa position improbable. Tous les objets sur l’étagère représentent la science de l’époque, soit la géométrie, l’arithmétique, l’astronomie et la musique. Grâce à eux, de grands progrès ont été réalisés ; on les appelle à l’époque les arts libéraux. Enfin, ce tableau fonctionne comme une nature morte pour certains de ses détails ; tous les éléments rappellent à l’homme sa fragilité. Cette toile interroge donc l’orgueil des Européens qui se croient le centre du monde, par ethnocentrisme.
Comment la découverte de l’autre peut-elle être vécue comme positive ou négative ?
Le diable dans la série sur le bien et le mal The Good Place
Les expressions françaises avec diable : Va au diable, que diable, le diable au corps, le diable est dans les détails, l’erreur est humaine, persévérer est diabolique…