Vous pouvez choisir entre ces trois mises en scène du Malade imaginaire pour votre exercice du 24/11. Attention, les deux premières sont des adaptations télévisées et non une mise en scène de théâtre :
Category: Français 1re
Fr 1res – Cours du 19 novembre : Films pour clore le premier objet d’étude
Fr 1res – Cours du 19 novembre : Etude linéaire type bac du texte d’André Thévet

Vous trouverez ci-dessous l’enregistrement audio de l’explication linéaire du texte d’André Thévet :
Fr 1res – Cours du 19 novembre : Le genre du récit de voyage
Le récit de voyage est un genre littéraire qui mêle expérience et fiction. La preuve en est avec ces images :
Un exposé nous avait été présenté sur les récits de voyage le 5 novembre par Mle Mourani :
Fr 1res – Cours du 19 novembre : Etude du texte d’André Thévet (commentaire composé)

Introduction
Le texte soumis à notre étude est un extrait du récit de voyage Les singularités de la France Antarctique d’André Thévet à la Renaissance. Ce dernier est un écrivain français ayant vécu pendant les Guerres de Religion. Avec Jean de Léry, ils partent s’installer au Brésil pour y fonder une colonie protestante. A cet endroit des explorateurs espagnols ont cru voir des Amazones et ont appelé la forêt amazonienne et le fleuve Amazone en conséquence. Dans cet extrait, on peut lire que l’auteur dresse un portrait du mode de vie des Amazones.
Comment ce texte dresse-t-il un portrait négatif de cette tribu ? Dans un premier temps, nous étudierons le mythe des Amazones tel que le présente André Thévet puis nous verrons en quoi elles ressemblent à des sauvages selon lui ; in fine nous étudierons la cruauté de leur combat selon André Thévet.
Fr 1res – Cours du 17 novembre : La mode vestimentaire à la Renaissance
Introduction
La Renaissance est une période qui commence en Italie au XIVe siècle et se répand pendant les décennies suivantes. Les vêtements sont plus décoratifs et plus élégants. L’influence italienne consiste à donner plus de grâce au corps.
- La mode féminine
Ex : Catherine de Médicis
Elle est vêtue d’un tissu épais recouvert de pierres précieuses, de fourrures, de boucles d’oreilles et a une taille cintrée avec un corsage pointu, recouvert d’une cape.
- La mode masculine
Les hommes portent en bas des chausses (collants) et des hauts-de-chausse, et en haut un pourpoint et un manteau (ex : casaque, à courtes manches). La chemise est un élément important avec le chapeau de feutre et les chaussures fermées.
La mode espagnole se répand à la fin du XVIe siècle avec des motifs plus minutieux et un corps entièrement recouvert de tissu. La cape est ainsi un manteau espagnol sans manche de la deuxième moitié du XVIe siècle.
Conclusion
La mode vestimentaire est fortement influencée en France par l’Italie et l’Espagne. On relèvera par exemple la fraise, un col que les personnes de la noblesse et de la haute bourgeoisie portaient. Les Réformés, eux, se distinguent souvent par un habit modeste.
Pour prolonger cet exposé par une étude des couleurs prisées par les Réformés à la Renaissance, écoutez le podcast suivant de 19:40 à 23:40.
Fr 1res – Cours du 12 novembre : Etude du 3e texte, Jean de Léry au Brésil

Voici le résultat de notre travail en classe sur le texte de Jean de Léry :
Introduction
[accroche] Après 1492 et la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, une vague successive de découvertes s’enchaîne à travers le monde et certains Français comme Jean de Léry s’installent dans des colonies au Brésil.
[présentation] Jean de Léry est un protestant qui s’est réfugié dans un village d’Indiens suite à conflit dans sa colonie française. Son texte est un récit de voyage qui porte témoignage de la vie au Brésil à l’époque. Il y prend la défense des Indiens, ce qui inscrit son texte dans le genre de l’argumentation.
Groupe 1
Citation | Procédé littéraire | Sens | |
1 | « comme d’un appât ordinaire à convoitise » (l. 8) | comparaison | Description péjorative de la nudité des Indiens par les Européens |
2 | « sauvages tous nus » (l. 5) | Périphrase pour désigner les Indiens + ironie puisque Jean de Léry ne pense pas qu’il s’agit de sauvages | Reprise par l’auteur du terme polémique « sauvage » pour donner son opinion contraire à celle des Européens |
3 | « attifets (…) robes sur robes » (l. 10-11) | Enumération + accumulation | L’auteur insiste sur la superficialité des femmes européennes : il fait leur blâme |
4 | idem | Parataxe (= absence de conjonctions de coordination et de subordination) | Alourdissement du rythme de la phrase qui accentue l’effet négatif de l’accumulation |
5 | « et autres infinies bagatelles » (l. 12) | Terme générique (bagatelles) à la fin de l’énumération de 8 accessoires vestimentaires | L’auteur ne ferme sa liste, elle reste ouverte avec « infinies » |
6 | « sauvages tous nus » (l. 6), « ils étaient nus » (l. 16), « nudité « (l. 9 et 13), « le corps entièrement découvert » (l. 21) | Répétition de « nus », dérivation de « nus » et « nudité », périphrase pour « nu » | L’auteur décrit les Indiens en insistant sur leur nudité pour les défendre (genre judiciaire). |
7 | « Ce n’est cependant (…) par-deçà » (l. 15-19) | Argumentation de registre religieux : « sainte Ecriture », « Adam et Eve », « Loi de nature », « hérétiques » | Le recours à ce type d’argument suppose que le lecteur partage la même opinion religieuse que Jean de Léry : ce texte est adressé à des Européens |
8 | « cette nudité aussi grossière en telle femme est beaucoup moins attrayante qu’on ne cuiderait » | Comparaison entre la nudité des femmes européennes et indiennes. | L’auteur souligne qu’une femme nue n’est pas forcément désirable, « grossière » ; tout dépend de la culture. |
- Un texte qui présente un blâme
- Des Indiennes
- Des Européennes
- Un texte dans lequel l’auteur prend position
- Pour défendre les Indiens
- Pour accuser les Européens
Problématique : En quoi l’auteur dresse-t-il des blâmes pour livrer sa position sur les cultures de son temps ?
Groupe 2
Citation | Procédé littéraire | Sens/Qu’est-ce que ça nous apprend ? | |
1 | « tant à ceux qui ont écrit, qu’à ceux qui pensent (…) paillardise » (l. 4-6) | Comparaison des auteurs et des lecteurs du même avis | Jean de Léry s’adresse à un public élargi qui a un avis différent du sien |
2 | « toutefois » (l. 1, l. 8, l. 17, l. 18) | Répétition du connecteur logique d’opposition | Jean de Léry s’oppose à l’avis général des Européens sur les Indiens |
3 | « les attifets (…) infinies bagatelles » (l. 10-12) | Enumération + accumulation | Description négative de 8 pièces de vêtements portés par les Européennes |
4 | idem | Parataxe (succession de propositions ou de phrases avec des signes de ponctuation) | Accélération du rythme de lecture qui accentue la dimension négative de l’accumulation |
5 | « ils vont ainsi le corps (…) louables » (l. 20-22) | Opinion paradoxale de l’auteur, qui va contre celle de ses contemporains | Jean de Léry s’adresse à un public élargi qui a un avis différent du sien et adopte leur point de vue pour le réfuter |
6 | « plus pour l’honnêteté (…) mondanité » (l. 23-24) | Comparatif de supériorité (plus que) => comparaison | Jean de Léry compare les Européens aux Indiens à l’avantage des Indiens |
Vous trouverez ci-dessous un exemple d’explication linéaire rédigée de ce texte :
Fr 1res – Cours du 5 novembre : Exposés sur les Amazones

Vous trouverez ci-joint les exposés de Mle Roquemont, Mle Mourani, Mle Gay et Mle Boullet :
Sur les Amazones
A propos des femmes chasseresses en Amérique, voici un point sur les découvertes récentes de l’archéologie :
Et voici un lien vers l’émission La Grande librairie du 11 novembre dans laquelle le paléontologue Pascal Picq éclaire la question des femmes guerrières en Amérique du Sud (de 4:00 à 5:20)
Fr 1res – Cours du 5 novembre : Exercice de compréhension du 2e texte de Montaigne, “Des Coches”

3. Deuxième étude de texte : Montaigne, « Des coches », Dialogue entre l’Espagnol et l’Indien
Citation | Procédé littéraire | Sens | |
1 | « Le plus grand prince » (l. 4) « toutes les Indes » (l. 6) | Hyperbole avec le superlatif absolu (le plus) et le déterminant de totalité (toutes) | But de l’Espagnol : impressionner l’Indien à travers l’insistance sur les titres qui font autorité chez lui |
2 | « leurs déclarations habituelles » (l.3) | « Habituel » prend un sens nouveau quand on relit le texte : c’est un métadiscours | Cela suppose que ce n’est pas la première fois qu’ils se parlent |
3 | « contrée fertile et agréable » (l. 2) | Topos (cliché, lieu commun) du paradis terrestre | Les Espagnols ont une vision de l’Amérique du Sud comme un endroit intéressant, où s’établir et merveilleux |
4 | « ils leur demandaient des vivres (…) et de l’or » (l. 6-7) | Topos de l’Eldorado | Les Espagnols viennent pour conquérir les terres des Indiens et s’enrichir |
5 | « ajoutant quelques menaces à ce conseil » | Cliché sur les Indiens qui apparaît avec l’histoire de Cortés vu comme une divinité | Les Espagnols pensent que les Indiens sont impressionnables |
Oxymore, métaphore, hyperbole, description (par opposition au récit, ou au discours), anaphore, champs lexicaux, connotations (positive, négative, péjorative, méliorative), discours direct/indirect…
Introduction (rappel de la problématique et annonce du plan)
De quelle manière Montaigne représente-t-il les Espagnols dans ce texte ?
- Les procédés utilisés par les Espagnols pour convaincre et persuader les Indiens
- Pour convaincre (1 à 2 procédés littéraires) : 2
- Pour persuader (1 à 2 procédés littéraires) : 1
- La vision que les Espagnols ont des Indiens
- Positive (1 à 2 procédés littéraires) 3, 4
- Négative (1 à 2 procédés littéraires) 5
Conclusion
Fr 1re – Cours du 3 novembre : Littérature d’idées : lectures cursives

4e de couverture : “Henri de Malassise et le baron de Biron, authentiques négociateurs de la paix de Saint-Germain, qui fut signée en 1570, sont aux prises avec deux gentilhommes huguenots. Les feintes, les manœuvres, les compromis auxquels ils recourent pour la possession de deux villes, Sancerre et Angoulême, constituent la matière de ce récit, beaucoup plus psychologique qu’historique. Une femme y paraît, assez énigmatiquement, noue une intrigue et disparaît lorsque le traité est conclu et que finit le livre. L’auteur s’est souvenu de diverses missions internationales qu’il a accomplies durant sa carrière. Souhaitant en tirer les leçons et la faire revivre, il a placé son expérience dans le cadre d’un traité historique. En fait, ce qu’il nous offre, c’est un «portrait du négociateur». Il montre ses finesses, ses roueries, ses astuces. Sous la prudence des personnages et la sobriété du récit, on entrevoit des passions immenses et féroces.”

4e de couverture : “« Le capitaine Alonso Lopez de Avila s’était emparé pendant la guerre d’une jeune Indienne […]. Elle avait promis à son mari craignant qu’on ne le tuât à la guerre de n’appartenir à aucun autre que lui, et ainsi nulle persuasion ne put l’empêcher de quitter la vie plutôt que de se laisser flétrir par un autre homme ; c’est pourquoi on la livra aux chiens. »
Diego de Landa,
Relation des choses de Yucatan, 32
« J’écris ce livre pour essayer de faire en sorte qu’on n’oublie pas ce récit […]. À la question : comment se comporter à l’égard d’autrui ?, je ne trouve pas moyen de répondre autrement qu’en racontant une histoire exemplaire, celle de la découverte et de la conquête de l’Amérique. En même temps, cette recherche éthique est une réflexion sur les signes, l’interprétation et la communication : car la sémiotique ne peut être pensée hors du rapport à l’autre. »


Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l’aider, deux religieux espagnols. Ginès de Sepúlveda, fin lettré, rompu à l’art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas, prêtre ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre au nom de Dieu. Le second lutte contre l’esclavage des Indiens. Un face-à-face dramatique dont l’écho retentit encore.”





Il a manqué trois choses aux Indiens pour résister aux conquistadors. Donnez-leur le cheval, le fer, les anticorps, et toute l’histoire du monde est à refaire. Civilizations est le roman de cette hypothèse : Atahualpa débarque dans l’Europe de Charles Quint. Pour y trouver quoi ?
L’Inquisition espagnole, la Réforme de Luther, le capitalisme naissant. Le prodige de l’imprimerie, et ses feuilles qui parlent. Des monarchies exténuées par leurs guerres sans fin, sous la menace constante des Turcs. Une mer infestée de pirates. Un continent déchiré par les querelles religieuses et dynastiques. Mais surtout, des populations brimées, affamées, au bord du soulèvement, juifs de Tolède, maures de Grenade, paysans allemands : des alliés.
De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante, voici le récit de la mondialisation renversée, telle qu’au fond, il s’en fallut d’un rien pour qu’elle l’emporte, et devienne réalité.”





Montesquieu, qui en est l’auteur, vient de créer le premier roman épistolaire à plusieurs voix. En donnant la parole à des Orientaux, il place les lecteurs d’Occident en position de spectateurs de leur propre société et leur permet ainsi de mieux en mesurer l’étrangeté. “