
Exposé sur François Mauriac présenté par Benjamin Plant et Alexis Vaissière :
Conclusion – Que nous apprennent les œuvres étudiées sur le rapport à la morale de la société ?
Dans les 3 œuvres que nous avions étudiées, on note que les personnages féminins ont un rapport différent à la morale de la société.
La Princesse de Clèves nous montre l’importance d’une société avec une morale imposée à l’individu. Au fur et à mesure du roman, les personnages intériorisent la norme sociale : la Princesse veut garder sa vertu, c’est-à-dire sa réputation à la Cour, ce qui implique de ne pas céder au duc de Nemours, de rester fidèle au Prince de Clèves.
Madame Bovary n’accepte pas la morale de son temps : elle est tentée par le suicide car elle préfère échapper à la société, même par la mort, que s’y adapter. Il y a une tentative de suicide au milieu du livre lorsqu’elle reçoit la lettre de rupture de Rodolphe et un suicide à la fin du roman.
Thérèse Desqueyroux rejette aussi la morale de son temps parce qu’elle n’aime le mari qu’on lui a donné et qu’elle veut briser ce lien pour s’en échapper. Elle en vient à la solution criminelle de tenter d’empoisonner son mari.
Nos personnages de femmes ont toutes des comportements différents par rapport à la morale de leur temps : la Princesse de Clèves l’accepte mais se retire du monde, Madame Bovary finit par se suicider et Thérèse Desqueyroux refuse cette morale en allant vers le crime puis l’auto-destruction mais il finit par gagner sa liberté et par se réconcilier avec le monde.