
Prise de notes sur l’histoire du Nouveau Monde à partir du podcast de l’interview de François Reynaert à propos de La Grande histoire des nouveaux mondes (Fayard, 2020) :
Culture – Philippe Vandel avec François Reynaert (europe1.fr)
Cours de français, philosophie, HLP, histoire des arts
Elodie Pinel : Lycée Saint Thomas de Villeneuve (St Germain en Laye) – Editions Le Robert – LesBonsProfs.com – Lumni (France tv)
Prise de notes sur l’histoire du Nouveau Monde à partir du podcast de l’interview de François Reynaert à propos de La Grande histoire des nouveaux mondes (Fayard, 2020) :
Culture – Philippe Vandel avec François Reynaert (europe1.fr)
Synthèse des pages 154-155 du manuel
Ce tableau de Hans Holbein le jeune représente deux notables. La position de leur corps et leur regard expriment l’aisance et la sérénité. Ce tableau montre un monde raffiné et ouvert à la culture. Un objet placé au centre du tableau attire notre regard : il s’agit d’un disque plat et réfléchissant. Il s’agit d’une anamorphose puisque c’est un crâne humain qui est ainsi montré, pour faire réfléchir à la vanité humaine par allégorie. Cet objet rompt l’organisation du tableau par son aspect, sa taille et sa position improbable. Tous les objets sur l’étagère représentent la science de l’époque, soit la géométrie, l’arithmétique, l’astronomie et la musique. Grâce à eux, de grands progrès ont été réalisés ; on les appelle à l’époque les arts libéraux. Enfin, ce tableau fonctionne comme une nature morte pour certains de ses détails ; tous les éléments rappellent à l’homme sa fragilité. Cette toile interroge donc l’orgueil des Européens qui se croient le centre du monde, par ethnocentrisme.
Comment la découverte de l’autre peut-elle être vécue comme positive ou négative ?
La séduction sans la parole…. Mais est-ce vraiment de la séduction ? Performance de Marina Abramovic au MoMa (New York)
Ci-dessous un podcast de l’interview d’Eric Fottorino au sujet de son dernier roman, Marina A. (Gallimard, 2021), consacré à Marina Abramovic :
Le diable dans la série sur le bien et le mal The Good Place
Les expressions françaises avec diable : Va au diable, que diable, le diable au corps, le diable est dans les détails, l’erreur est humaine, persévérer est diabolique…
La parole articulée est ce qui différencie les hommes des animaux ; c’est un instrument nous permettant d’exprimer notre pensée mais c’est aussi une arme qui nous permet d’arriver à nos fins.
Le poème est connu pour être utilisé dans la séduction amoureuse ; il touche, émeut et persuade. Cela peut être de la manipulation mais pas du harcèlement.
Lors de la séduction amoureuse, la partie vulnérable d’une personne est touchée, ce qui permet à celle ou celui qui sait trouver le mot juste d’obtenir ce qui ne serait pas donné spontanément.
C’est important de développer un esprit critique pour ne pas croire les politiciens qui usent de la manipulation de la parole par la flatterie.
L’autorité d’une parole s’obtient par différents moyens. C’est d’abord l’usage de la raison qui doit permettre de convaincre des auditeurs puisque, selon Descartes, « le bon sens est la chose au monde la mieux partagée ». Mais c’est aussi par le talent oratoire qu’on peut faire autorité puisque l’éloquence rend persuasif. Il y a enfin d’autres sources d’autorité : ce sont le charisme, la position hiérarchique, voire le recours à la force (même si, selon Arendt, l’autorité réelle se passe de la contrainte physique). On peut espérer que la meilleure autorité est celle qui se base sur la confiance qu’inspire celui ou celle qui nous guide.
Un exemple de désamorçage de l’autorité d’une parole violente par l’adoucissement de la forme :
Une chanson faite à partir du discours de Dominique de Villepin à l’ONU en 2003
Ci-dessous une émission à podcaster sur l’évolution de la notion d’autorité aujourd’hui :
La notion de “banalité du mal” d’Hannah Arendt expliquée par la philosophe Barbara Cassin
L’expérience de Milgram dans le film I comme Icare de Henri Verneuil en 1979
L’autorité se définit de différentes manières.
Selon Gisèle Halimi, c’est la parole du choc qui fait autorité. Cette parole associe la raison (la conviction) et les émotions (la persuasion). Ce qui emporte l’adhésion des juges au procès de Bobigny, c’est le fait de dire des vérités qui étaient passées sous silence jusque là.
Selon Roger Bacon, l’autorité peut représenter un danger. En effet, elle fait partie des 3 causes possibles d’une erreur, avec l’habitude et le conformisme. L’autorité d’une parole, comme celle d’Aristote, ne doit être acceptée que si elle est conforme à la vérité. Il faut même préférer la vérité à l’amitié selon Bacon.
Selon Frédéric Worms, l’imagination fait souvent autorité dans les théories du complot. Mais la raison peut l’emporter car c’est elle qui définit l’être humain : « il ne faut pas désespérer de la vérité ».